La Synthèse : 02 - La situation des expatriés au retour en France.

Selon l’étude d’IMS, le retour des expatriés, présente des complications sur le plan professionnel pour les travailleurs ainsi que leurs employeurs.

D’un côté, les salariés, dès leur retour en France, endurent une déception, comme cet employé, qui a donné sa démission après son échec à la réinstallation dans ses fonctions. Autrement, les rapatriés font face aux problèmes de la sous-estimation de leurs compétences et l’encadrement dans des positions subalternes. Par ailleurs, après la réinsertion, leurs collègues les tiennent pour les privilégiés et ressentent un perpétuel mécontentement dans leurs rapports professionnels. D’où l’abandonnement de l’idée de réorganiser le service utilisant leurs expériences acquises à l’étranger.

De l’autre côté, les entreprises françaises croient que leurs réinsertions sont plus coûteuses que leurs homologues en France à cause d’une absence trop longue. De plus, elles ne veulent guère réintégrer les rapatriés éblouis par leurs carrières à l’étranger. Toutefois, certaines entreprises comme France Télécom entreprennent des démarches formelles pour les réinsérer dans des postes appropriés. Le groupe Lafarge propose un plan de carrière munit d’un conseiller et un contrat de retour établissant le profil du futur poste et les compétences requises dès leur retour.

En plus de ces problèmes professionnels, les rapatriés, frappé par l’affaiblissement de leur statut social doivent gérer les difficultés sur le plan familial et social comme la perte du travail de ses conjointes ainsi que le choc culturel et social des enfants dévoilant des souffrances non anticipées. Puisque, l’entreprise ne les aide pas, ils gèrent leur vie avec de la patience et du courage afin de retrouver leur travail et mieux s’adapter au nouvel environnement.

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